Au niveau européen la dynamique des start-up françaises est bonne, et pour cause en 2020 elles ont levé plus de 5 milliards d’euros ce qui les place en deuxième position des plus importantes levées de fond. Pourtant malgré ce dynamisme apparent de nombreux freins empêchent un développement plus approfondi.
Le monde des start-up en France, c’est dorénavant une quinzaine de licornes (start-up valorisée à plus de 1 milliard de dollars), 400 incubateurs, un dynamisme révélé par des levées de fonds toujours plus impressionnantes et des entreprises présentes dans tous les domaines: Fintech, mode, automobile, ….
La France est également le 2ème pays européen en termes de brevets déposés (et le 4ème au niveau mondial). Les start-up françaises peuvent également bénéficier d’un soutien de l’État français dans leur développement. En effet, les startuppers peuvent disposer de nombreuses aides pour mener à bien leur projet. Ils peuvent par exemple bénéficier d’un soutien de leur collectivité territoriale sous forme de subvention mais également bénéficier d’avantages fiscaux pour la recherche et l’innovation.
De même la French Tech, l’écosystème des start-up françaises peut également apporter un accompagnement des jeunes start-up. Emmanuel Macron a un projet pour consacrer 1,5 milliard d’ici 2022 à la collaboration entre l’État, les start-up et les grands groupes. La volonté est claire pour que la France «ne rate pas le train de l’IA».
Nous ne sommes pas encore arrivés au milieu de l’année 2022 que l’ancien record de 5,3 milliards d’euros de levée de fond a déjà été dépassé. Parmi les entreprises leader de ce nouveau record, nous pouvons par exemple retrouver :
Nous pourrions encore parler longtemps de toutes les grosses start-up françaises. Néanmoins, ce qu’il est important de comprendre c’est que ces start-up ont un véritable pouvoir pour convaincre de puissants investisseurs. On retrouve parmi les investisseurs ou partenaires de ces start-up des groupes comme Softbank, 83North (Just Eat, iZetlle), Goldman Sachs, Financière Agache (Holding de Bernard Arnault), General Atlantic.
Malgré ce qui semble être une aubaine pour le développement économique, la dynamique entrepreneuriale fait face à des difficultés. En effet, bien que le monde des start-up soit l’un des premiers créateurs d’emplois en France, ces derniers sont souvent trop spécifiques et ne trouvent pas de candidat idéal. La difficulté vient également du fait que les candidats ayant le bon profil (comme les développeurs) sont prisés et toutes les start-up n’ont pas les mêmes avantages (salaire, sécurité de l’emploi…) pour les attirer.
Faute d’un suivi de qualité, de nombreuses start-up ne parviennent pas à se développer. On estime en France que 65% des jeunes entreprises font faillite. Faute de budget, les jeunes entrepreneurs font souvent abstraction de ce suivi qui pourtant peut leur apporter beaucoup. Pourtant des solutions existent, notamment un encadrement par un cabinet de conseil et bien d’autres alternatives. En l’occurrence, Skema Conseil accompagne de nombreux entrepreneurs. Ces derniers représentent 35% des clients de l’association et nous avons décroché deux fois le Prix du meilleur accompagnement des entrepreneurs en 2019 et 2020.
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Rédigé par Vincent IUNG
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