LA FINANCE VERTE : CONCEPT ET ENJEUX
La finance verte regroupe l’ensemble des activités financières visant à accompagner la transition énergétique et à lutter contre le réchauffement climatique. La finance verte se distingue de la finance traditionnelle en prenant en considération l’impact environnemental et social des investissements contractés.
D’après le ministère de l’économie et des finances, on estime que l’investissement moyen requis dans le secteur énergétique pour limiter la hausse du réchauffement climatique mondial à 1,5 degré, d’ici 2050, est de 830 milliards de dollars par an. Les adaptations nécessaires face aux changements climatiques représentent un défi colossal pour les économies et les politiques publiques des grands Etats. Ces derniers doivent converger afin de promouvoir et d’accompagner les entreprises et les particuliers à se tourner vers la finance verte.
A l’heure actuelle, la ville de Paris est « avant-gardiste » sur le sujet puisqu’elle représente 44% des financements verts parmi les places financières des pays du G7, entre 2009 et 2017.
Bien qu’elle soit en plein essor, la finance durable manque à ce jour d’un cadre réglementaire clair au niveau national et international pour déterminer les placements considérés comme verts. Les gouvernements se concentrent principalement sur la transparence de l’information, à l’image de la loi sur la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique (LTECV) de 2015. Cette loi contraint d’une part les entreprises cotées en bourse à communiquer leur empreinte carbone et les actions mises en place pour la réduire, et d’autre part les grands investisseurs à déclarer la manière dont les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont implémentés dans leur politique d’investissement.
Cependant, certaines entreprises usent du « green washing », qui consiste à utiliser les zones d’ombres au niveau de la loi pour se targuer de combats écologiques desservant les campagnes marketing.
LES SOLUTIONS EXISTANTES PERMETTENT DE DISTINGUER PLUSIEURS NIVEAU DE LECTURE
Il existe plusieurs types de fonds et de labels mis en place par le gouvernement. Ceux-ci témoignent de différents niveaux d’implication au niveau environnemental.
En définitive, la finance verte comprend de nombreux enjeux cruciaux pour l’avenir de nos sociétés et de nos économies. Malgré sa progression continue depuis sa création, il manque une cohésion dans les placements disponibles en France. De nouvelles perspectives doivent à tout prix se dessiner à l’échelle mondiale afin d’atteindre les objectifs de la lutte contre le réchauffement climatique établis par la communauté scientifique. Une grille de lecture commune permettant l’émergence de titres profondément ancrés dans le maintien de la biodiviersité et la préservation de l’environnement pourrait rendre les espaces de vie meilleurs pour tous, ou, du moins, les maintenir dans des conditions viables pour les générations futures.
A son échelle, Skema Conseil vous propose d’orienter votre entreprise vers les enjeux contemporains et ce notamment avec nos diagnostics RSE. Nous évaluons le niveau de maturité de votre entreprise en termes de RSE en nous basant sur les critères de la norme ISO 26000, référence internationale. Nous identifions les parties prenantes internes et externes et analysons leurs attentes et les opportunités qui se dégagent de vos relations avec elles. L’objectif du diagnostic RSE est d’en faire un véritable outil de développement et de renouvellement pour valoriser votre démarche responsable auprès de vos parties prenantes.
Léo Béchet, Responsable Developpement Commercial chez Skema Conseil, antenne de Paris.