Le 4 février s’est tenu une MasterClass autour de l’avenir de l’intelligence artificielle (IA), avec un invité exceptionnel : Marco LANDI, l’ancien président Monde d’Apple. Vous étiez plus de 500 à avoir suivi ce moment d’échange, en direct. Nous remercions chacun d’entre vous pour votre présence et vos retours. Notre invité, Marco Landi représentant de l’Institut EuropIA a pu nous délivrer un discours d’une grande inspiration. Vous pouvez dès maintenant retrouver la MasterClass dans son intégralité ici.
L’intelligence artificielle s’installe petit à petit dans notre quotidien et son importance sera prépondérante à l’avenir. Elle est à la fois source de promesses et de craintes. A l’image de toutes les grandes révolutions industrielles, elle aura à n’en pas douter des conséquences sur l’emploi de demain.
Elon Musk, le milliardaire américain, fondateur de Tesla et de SpaceX, prédit un scénario relativement sombre pour le marché de l’emploi. D’après lui, une faible proportion d’emplois sera laissé aux êtres humains. A l’opposé, Marc Zuckerberg, patron de Facebook, y voit l’eldorado de demain avec une I.A au service de l’humanité. L’intelligence artificielle deviendra-t-elle destructrice pour le monde du travail, phagocytant une grande partie des emplois ? Certains y voient une menace, d’autres une opportunité. La réalité se trouve peut-être entre les deux.
Selon le rapport de l’entreprise Dell, 85 % des emplois qui existeront en 2030 n’existent pas encore aujourd’hui ! A l’image de ce qui s’est passé avec la révolution industrielle, l’intelligence artificielle va très certainement continuer de créer de l’activité et de l’emploi. Ainsi, l’un des arguments le plus exploité pour valoriser l’IA consiste à dire que celle-ci remplacera tous les métiers à faible valeur ajoutée et les métiers pénibles dont les Hommes devraient être épargnés. Plus précisément, l’intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d’emplois nouveaux. Des « agents de la diversité génétique », des « guides de magasin virtuel » ou encore des « conservateurs de la mémoire personnelle » existeront probablement à l’avenir. Ces intitulés de métiers, venus tout droit de la science-fiction, pourraient devenir réalité.
Pour certains, l’IA va avoir des incidences sur l’emploi bien moins idylliques. Laurent Alexandre, auteur de La Guerre des intelligences : Intelligence artificielle versus intelligence humaine, prédit que le niveau d’exigence de l’intelligence artificielle atteindra des niveaux si élevés que cette progression menacera des domaines et des activités qui paraissent particulièrement protégés. L’IA va améliorer la productivité de nombreux métiers, en éliminant des millions d’emplois à faible ou moyenne valeur ajoutée. Ainsi, les entreprises devront transformer leurs cultures pour la rendre rapidement adaptable aux opportunités et menaces liées à l’IA.
Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur du livre Le mythe de la singularité, faut-il craindre l’intelligence artificielle ? nous explique que : « la machine qui remplace l’homme dans ses tâches est un vieux mythe, c’est à l’homme de s’adapter et de faire face à cette transformation du travail. Il ne va en aucun cas disparaître ! »
Il est évident que l’IA ne pourra pas être omnisciente et omnipotente. Elle aura besoin d’être supervisée par les êtres humains pour que ce travail collaboratif soit le plus efficient possible.
Malgré des annonces toujours plus surprenantes sur les performances de l’I.A et l’extension de son champ d’application, les robots sont encore très loin de pouvoir accomplir des tâches similaires au cerveau humain. Ils ne sont que des outils et, dans une moindre mesure, des assistants. Les progrès à réaliser sont encore nombreux avant qu’une IA puisse comprendre le besoin spécifique d’une personne, sa psychologie, faire l’analyse d’une situation singulière, délivrer un conseil, décider : L’intelligence humaine garde encore ces prérogatives.
Suivre l’évolution de la technologie pour les grands groupes comme pour les PME et les entrepreneurs reste un enjeu majeur. Hier comme aujourd’hui, se tenir alerté est le meilleur moyen d’anticiper l’évolution de l’IA. Pour cela, Skema Conseil propose un service de veille concurrentielle, juridique et sectorielle afin de toujours avoir un coup d’avance. Enfin, si le sujet abordé ici, ainsi que la première MasterClass vous ont plus, n’hésitez pas à nous suivre sur notre nouvelle Chaîne YouTube !
Rédigé par Loan Pouzet
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